Hugues Chevallier IRSUT
Au tournant des années 2000, Irsut découvre le graffiti dans sa ville natale, Arras (Nord-Pas-de-Calais). Sa passion pour cette discipline le pousse rapidement à découvrir d'autres techniques comme l’illustration à l’encre de chine, l’utilisation de l’acrylique ainsi qu’à changer de médium et de support fréquemment. Lors d’une visite au musée « Zervos » de Vezelay, il est frappé par la pureté des œuvres de Calder et de Miro, regroupées pour une exposition. Dès lors, son travail se tourne essentiellement vers l’abstraction.
Attentif, exalté par tout ce qui l’entoure, pour lui, l’art doit se concentrer sur la nature et la vie. Il zoome, sélectionne, fragmente (des images, ses travaux et ses visons) de manière à générer des formes qui composeront des œuvres devenues abstraites. Ces dernières donnent alors des expressions concrètes et créent un langage qui évoque le présent, la simplicité, le minimalisme, le dialogue, l’équilibre et le vide. Il prône la créativité avant tout car c’est dans la création qu’il se retrouve.
Pour lui, la peinture est un moment suspendu où il cherche à rassembler pulsion créative, intuition et spontanéité. Chaque période de création devient un lieu d’expression et de retenue, d’incertitude, de doute, de satisfaction mais surtout un face à face avec lui-même. C’est une balade avec son inconscient. Il est adepte d’une abstraction joviale et aime penser ses tableaux comme des surfaces méditatives.